La triste histoire d’une « super famille » américaine qui procède à la ré-adoption de leur fils adoptif malade, défraye la chronique. On est en droit de s’interroger sur les motivations de ce couple d’adoptants, parents de plusieurs enfants biologiques par ailleurs, et qui se sont lancés il y a quelques années dans une aventure médiatique (et médiatisée) d’adoption internationale en Asie. Entre désir de faire le buzz , de tenter une expérience familiale différente ou simplement d’agrandir sa famille, cette forme d' »adoption publicisée »et son aboutissement en demi-teinte, interroge les limites de cette pratique et les possibilités d’instrumentalisation qui peuvent en découler.
Découvrez cette histoire présentée à la « sauce américaine » ici:
Les larmes et justifications à postériori peuvent-elles expliquer et excuser cet abandon? Les familles biologiques peuvent-elles se permettre d’abandonner leur enfant au motif qu’il est malade et qu’ils n’ont pas la force/la capacité de prendre en charge son handicap? Quelles sont les responsabilités des parents adoptifs? Sont-ils moins parents que ceux biologiques, ce qui expliquerait qu’ils peuvent se défaire simplement d’un enfant devenu trop encombrant?L’abandon d’enfant adopté peut-elle être soumise à sanctions pour éviter des décisions graves prises sans le recul et l’engagement requis?etc.
Les interrogations sont nombreuses: elles interpellent tant les adoptants que les professionnels et décideurs politiques .
Parlons d'adoption d'enfants... 